COMPASSION, EMPATHIE, réflexions…
COMPASSION |
EMPATHIE |
du latin : cum patior, « je souffre avec »
du grec συμ πἀθεια , sym patheia, sympathie est une vertu par laquelle un individu est porté à percevoir, partager ou ressentir la souffrance d’autrui, et poussé à y remédier. PARTAGER |
du pathos grec, ce qu’on éprouve,endure,subir, le sentiment.
Il est précédé du préfixe em , variante de in : dans ; l’empathie c’est le fait de ressentir les sentiments de quelqu’un, de s’identifier, … Einfühlung : sentiment, sensation, éprouvé(e) de l’intérieur, à l’intérieur. RESSENTIR |
La COMPASSION peut se décliner en trois niveaux tel que le décrit le dalai lama :
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Trait de personnalité caractérisé par la capacité de
ressentir une émotion appropriée en réponse à celle exprimée par autrui, d’effectuer une distinction entre soi et autrui (c’est-à-dire être conscient de la source de l’émotion et pouvoir décoder l’émotion d’autrui) et de réguler ses propres réponses émotionnelles.
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Mathieu Ricard :
« Méditer sur la COMPASSION inconditionnelle, ressentir un puissant sentiment d’amour et de bonté envers les personnes en proie à la souffrance, active des réseaux cérébraux liés aux émotions positives, comme l’amour maternel |
« Méditer sur l’empathie active des réseaux cérébraux liés aux émotions négatives et à la détresse. |
La COMPASSION n’entraîne pas d’effet négatif, raffermit notre force d’âme, notre équilibre intérieur, et notre détermination courageuse et aimante à aider ceux qui souffrent. | L’EMPATHIE peut conduire à une forme de fatigue, de détresse, de découragement |
L’amour et la compassion n’engendrent ni fatigue, ni usure, mais aident à les surmonter et à les séparer si elles surviennent. | L’EMPATHIE que peuvent ressentir des soignants envers leurs patients finit par les envahir avec tous les sentiments négatifs associés : la détresse empathique. » |
Pratique de la MÉDITATION BIENVEILLANTE permet d’agir de façon plus positive sur la souffrance. » |