CONFUCIUS

CONFUCIUS, Hors Série, Le Point, 2012

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VIème siècle avant JC, LAOZI, créateur du taoïsme.

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Vème siècle, avant JC, apparition du Bouddhisme en Inde.

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  • -551/-479 : dates « traditionnelles » de la vie de Confucius :
  • -136 : Le confucianisme devient doctrine d’Etat
  • Fin I er siècle, implantation du Bouddhisme en Chine
  • 476 : Fin de l’Empire romain d’Occident
  • 622 : Hégire, Mahomet fonde à Médine la première communauté musulmane. En un siècle, le musulmans vont conquérir toute la méditerranée et arriver jusqu’à la Chine.
  • 1130-1200 : Zhu Xi, figure de proue de l’école néoconfucéenne du faîte suprême,  ou de la Raison suprême. 
  • 1368-1644 : dynastie MING. Confucianisme, bouddhisme, taoïsme cohabitent en harmonie.
  • 1582 : évangélisation des jésuites en Chine. Ils font connaître Confucius en Europe.
  • 1724 Christianisme interdit dans l’Empire.
  • 1911 Fondation de la République, fin du Confucianisme comme doctrine d’Etat.
  • 1949 République Populaire de Chine, par MAO.
  • 1980 : la Chine s’ouvre au capitalisme, début de la réhabilitation des valeurs confucéennes.
  • 2010 La Chine, deuxième puissance économique mondiale.

  • LAO TSEU, fondateur du Taoïsme, VIème siècle avant JC. Il faudra attendre le IIème siècle après JC et la « Voie des Maîtres Célestes », d’où le Tai ji quan est issu. Le Taoïsme prône le non-agir, face au fracas du monde. Face aux désirs parasites, il faut lâcher prise, se mettre en retrait pour saisir la réalité du monde, le Dao, la Voie, Liberté totale, en parfaite unité avec soi-même.
  •  Le Confucianisme, mouvement autonome et cohérent, se positionne face au bouddhisme et au taoïsme sous la dynastie des SONG, environ entre 1150 et 1200.
  • A l’époque antique, être « confucéen » c’est connaître la culture du passé.
  • Le mot « confucianisme » n’existe pas en chinois, il a été créé par les Jésuites au XVIIème siècle, ou néologisme européen au XIXème siècle : rujia = le lignage des RU.
  • Les RU étaient experts en rites antiques, la religion, le passé, le culte des ancêtres, notions essentielles. Mais il faut aussi éduquer, s’éduquer et vivre de manière philosophique.
  • Le Confucianisme est une somme de hiérarchies, une prise de conscience de l’avantage de se distinguer des autres.
  • Se défaire de toutes les rigidités qui composent son moi est le point de blocage qui éloigne l’exercice réel de la vertu.
  • Attention : la perte de soi est le prétexte et le préalable à toutes les servilités sectaires, or cette déperdition de soi est le cœur des enseignements.
  • Travailler sur soi est simple : il suffit de revenir au Rite, de se glisser dans ses gestes, des postures qui laissent le champ à l’autre, sans se prévaloir d’une identité. Ne jamais être là où l’on nous attend, plasticité étonnante de l’homme et de Maître.

 Le DAO : la Voie, la Route.

 le XIAO : la piété filiale, la société est comme la famille, hiérarchisée par une armature rituelle, le culte des ancêtres.

 Le LI : le rite.

Ren et Li sont indissociables, principe régulateur de la société, relie les hommes entre aux. Les rites représentent l’armature qui aide les hommes à vivre avec soi et les autres, dans une société hiérarchisée.

  • La façon rituelle d’être, de penser est le cœur de l’humanisme confucéen. Un homme est humain si et seulement s’il est capable de se comporter rituellement. « Défais-toi de toi-même » s’oppose au « Connais-toi toi-même » de Socrate.

 Le REN : aimer les hommes, vertu d’Humanité, de bienveillance, amour des autres, mansuétude, le propre de l’Homme par opposition à l’animal. Un être moral, ce n’est pas inné, mais un idéal vers lequel tendre.

« Ren » ignore le principe d’égalité des droits. Le mot « droit » n’existe pas en Chinois classique.

 L’Etude : imiter les modèles de conduite du passé pour en tirer une pratique adaptable, « mutatis mutandis » (« Une fois effectués les changements nécessaires »), aux situations présentes. L’Etude est une dynamique, pas une obligation, un engagement, une lente et patiente fréquentation de la matière humaine. Travail qui oblige à « penser au plus près ».

 La Vertu d’humanité, le Rite et la Voie font l’Homme de Bien.

  • Le Bouddhisme, en Chine, entre le Ier et le IIIème siècle.

Confucius aurait eu connaissance de Bouddha.

L’apogée du Bouddhisme en Chine s’étend entre la seconde moitié du VIème siècle, jusqu’au Xème siècle. Il pénètre toutes les couches de la société et se sinise entièrement, on peut parler de bouddhisme chinois.Prince Siddartha Gautama, né en -556,  en Inde.

  • Le Bouddhisme est fondé que 4 nobles Vérités :
  1.  L’existence de l’Homme est contaminée par le Mal, source de Souffrance.
  2. L’Homme est victime de ses Passions et de ses Désirs.
  3. Seul le NIRVANA : extinction définitive du cycle des Désirs.
  4. Suivre la Voie, c’est-à-dire les enseignements de Bouddha, permet de se libérer et d’atteindre l’EVEIL.
  5.  Au XIème siècle, création du Néo Confucianisme, système inspiré des modèles métaphysiques bouddhiques, jusqu’au début du XXème siècle.
  6.  En Corée du Sud, la pensée Confucéenne est très présente, jusque dans le drapeau, créé au XIXème siècle, réunion du Yin et du Yang, encadré par 4 trigrammes fondamentaux du YIJING.
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La Corée s’est voulue plus confucianiste que la Chine.

 La dynastie régnante est confucéenne depuis 1392, jusqu’en 1910 ! Le Confucianisme est l’identité nationale de la Corée du Sud.

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Lorsque cette pensée confucéenne arrive au Japon, terminus de la route de la Soie, « grenier culturel » de l’Asie Orientale, au VIème siècle, c’est depuis la péninsule Coréenne. Au même titre que le bouddhisme.

Ce n’est qu’au XVIIème siècle que le régime politique de Corée va se théoriser en termes confucéens.

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