DIÉTÉTIQUE, NUTRITION, MICRONUTRITION et SHIATSU

Diététique, nutrition, micronutrition, et shiatsu

Dr Claire DELCROS

Formation du 14 octobre 2016

 Si les médecins de demain ne sont pas nutritionnistes,

alors les nutritionnistes seront les médecins de demain. »

Thomas Edison. (1847 – 1931)

La nutrition représente une part importante dans les maladies de civilisation, 1/3 relève de notre génétique, 1/3 notre environnement, 1/3 notre nutrition = facteur sur lequel on peut jouer pour avoir une meilleure santé.

La diététique est la science des aliments, ce qu’il y a dans les aliments, les éléments constitutifs des aliments, connaissance des macronutriments (protides+glucides+lipides) qui composent les aliments.

La micronutrition s’occupe des micronutriments (très petits parfois à l’état de trace) comme les oligoéléments,  les phytonutriments, acides aminés essentiels (AAE)… La médecine y portait peu d’intérêt parce qu’ils n’avaient pas d’apport calorique. Or, leur importance est capitale, ils apportent de la FONCTION. Une carence en fer va entraîner des difficultés pour créer les neuromédiateurs, hormones de l’humeur, pour faire fonctionner la thyroïde, redonner du fer, sous forme de micronutriments sera capital.

Il peut y avoir un déficit en micronutriments, sans être en carence visible sur une prise de sang « globale », le déficit empêche de bien transformer et d’alimenter la cellule. On portera l’attention sur la qualité de l’assiette, si le ventre est en souffrance et qu’il n’assimile pas bien, les micronutriments seront mal absorbés

Les micronutriments sont à la cellule

ce que les macronutriments sont au corps.

Le stress oxydatif = ce qui va faire vieillir la cellule plus rapidement, suite à une agression, s’il on est  déficit de micronutriment, la cellule va moins bien se défendre. Idem pour l’inflammation, la vitamine D = spécialiste de l’immunité, (on a longtemps dit que c’était seulement la C), s’il y a un déficit en micronutriments, les défenses ne se feront pas correctement. De nombreuses pathologies, dont le cancer, montrent que les patients sont en déficit de vitamine D. Le soleil est insuffisant pour que le corps en fabrique toute l’année. Le corps peut transformer la vitamine D, grâce au soleil à partir du cholestérol (lipide).

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La mitochondrie : petit organisme dans la cellule qui est essentiel, c’est la chaudière qui transforme les kilocalories de notre alimentation en énergie, ATP, énergie cellulaire. Notre vieillissement du corps est dû au vieillissement de nos mitochondries, d’où la nécessité de les protéger. Elle est très vulnérable au stress oxydatif, les radicaux libres.

Pour fonctionner, la mitochondrie a besoin de nombreux microéléments, dont les statines, éléments anti-cholestérol, qui ont comme effet secondaire d’enlever les co-enzymes Q 10, or, c’est le catalyseur, s’il baisse, les mitochondries ne se développeront pas correctement, ce qui pourra entraîner des douleurs musculaires, grande présence de mitochondries dans les muscles… d’où l’importance, lorsqu’un patient est sous statine de lui donner des co-enzymes Q 10, pour nourrir suffisamment les mitochondries.

Cœur, muscles, cerveau et foie = les 4 organes les plus riches en mitochondries.

  • Comprendre cela pour aider dans l’accompagnement de certaines pathologies.
  • Maintenir l’équilibre dans notre écosystème intestinal
  • Protéger l’organisme des facteurs d’agression et de vieillissement.

L’alimentation agit sur nos gènes (servent à fabriquer des protéines), d’où notre intérêt à manger le plus sainement possible. Les omégas 3 sont indispensables pour nos lipides, la famille des omégas 6 aussi. Importance aussi pour les hormones = messagers, nécessaire à la communication.

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Dans notre façon de manger, il y a une explosion des calories « vides » c’est-à-dire sans micronutrition (minéraux, vitamines, probiotiques…), or, c’est indispensable ! On mange moins de pommes de terre, on consomme plus de produits transformés à partir de pommes de terre, la consommation de légumes frais.

La densité micronutritionnelle = manger des calories pleines, des aliments qui vont « nourrir «  notre corps, de bonnes vitamines, de bons acides gras…nécessaires pour le bon fonctionnement de notre corps.

Ne pas oublier la pratique d’un sport, la gestion du stress, un bon sommeil, car c’est le moment où le corps se répare : la nuit, le foie travaille, il réalise la synthèse des protéines. Manger léger le soir permet au foie de moins travailler à la digestion et de garder de l’énergie pour se réparer.

La micronutrition consiste à regarder les précieuses molécules qui se trouvent dans notre assiette et la façon dont notre organisme les utilise. Elle prend toute sa dimension aujourd’hui avec une alimentation qui se caractérise par l’augmentation de l’apport calorique au détriment de la densité en micronutriments. C’est ce qu’on appelle d’ailleurs « les calories vides ».

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Les MACRONUTRIMENTS :
Sucres, protéines, lipides = la diététique.

LES SUCRES : glucide, hydrates de carbone, sucre.

Nous sommes constitués de 50% de sucre, réserve d’énergie et rôle structurel (récepteur pour capter une hormone)

Le glucose = petits sucre, petite molécule qui passe directement la barrière intestinale

L’amidon = gros sucre, complexe.

L’index glycémique : pour chaque aliment avec du sucre, c’est son pouvoir sucrant, c’est-à-dire la vitesse avec laquelle le sucre arrive dans le sang. Eviter d’avoir des sucres d’index glycémique élevé.

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https://www.sport-sante-nutrition.com/index-glycemique/

L’index glycémique est bas = on est mieux rassasié, car le sucre est plus complexe, il prend plus de temps pour passer la barrière intestinale, il sera moins vite assimilé, prend plus de temps à faire monter la glycémie.

  • Un aliment avec un index glycémique élevé, le sucre pénètre rapidement dans le sang, le corps va envoyer une réponse hormonale insulinique, parce que nous fonctionnons avec un taux stable de sucre dans le sang (0 ,8 et 1).

L’insuline est une hormone anabolisante. Si je fais monter mon insuline tout le temps, elle peut s’abîmer, et nous fera prendre de la masse, car le sucre ne sera pas anabolisé, utilisé par l’insuline.

  • Donc on recherche des sucres plus complexes, entourés de fibres, pour qu’ils ne passent pas directement la paroi intestinale et n’arrivent pas trop rapidement dans le sang.
  • Chaque fois qu’un sucre « rapide » arrive, on augmente les triglycérides, qui sont résistantes à l’insuline.
  • Un sucre rapide entraîne l’arrivée de l’insuline qui fait chuter le sucre (son travail) dans le sang, le fait rentrer dans une cellule, comme c’est rapide, il y aura une hypoglycémie réactionnelle…d’où la plainte des patients du coup de pompe du matin, sensation de malaise, maux de têt, déprime soudaine..peut être de l’hypoglycémie réactionnelle, calculer l’écart entre l’heure où ce trouble arrive, et l’heure à laquelle ils ont mangé, le sucre peut en être la cause.
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https://www.les-soins-infirmiers.fr/2018/11/14/journee-mondiale-du-diabete/precc81sentation-diabecc80te-101-schema-insuline/
  • L’insuline stimulée régulièrement à cause d’apport de sucre rapide, se fatigue, fonctionne moins bien. L’insuline est une sorte d’hormone. L’hormone fonctionne : un signal arrive et au niveau de la cellule il ya un récepteur, comme une clé et une serrure, bon récepteur bonne clé, ça s’ouvre, sauf s’il y a trop d’activité, la clé et la serrure fonctionnent moins bien, cela va favoriser la résistance à l’insuline, on aura des informations qui vont aller vers le pancréas pour qu’il augmente la fabrication d’insuline, il y aura épuisement, le pancréas va créer du diabète de type II.

Quelqu’un de trop enrobé au niveau du ventre est souvent résistant à l’insuline, qui va évoluer au diabète de type II : l’insuline est là mais ne fonctionne pas, les récepteurs sont encrassés.

  • La glycation: rencontre entre une protéine et un sucre chauffés à haute température. Les cuisiniers utilisent souvent cette réaction pour brunir les aliments. La glycation encrasse énormément le corps, oxydoréduction donc stress oxydatif. Si on a un taux élevé de suce dans le sang, nous glycons nos propres protéines. D’où l’intérêt de manger des sucres corrects.
  • Le dosage d’hémoglobine glyquée, renseigne le taux de sucre dans le sang durant les trois derniers mois. L’hémoglobine est une protéine.
  • Seignalet parle de maladies d’encrassages, début de la maladie par manque de circulation. On obtient plus de satiété en mangeant des protéines.
  • Varier le petit déjeuner des personnes qui mangent trop sucré.
  • Le fructose a un index glycémique bas, mais il a d’autres inconvénients, il encrasse les récepteurs.
  • Les légumes ont l’index glycémique le plus bas, il y a du sucre mais aussi beaucoup d’eau, il ne fait pas monter l’insuline.
  • L’IG des patates douces (51 %) est inférieur à celui des pommes de terre (90%) Plus on cuit, plus le sucre sera présent, les carottes crues ont un IG inférieur aux carottes cuites.
  • La charge glycémique = IG x quantité de glucides de l’aliment.
  • Les fibres: ne sont pas absorbées par l’intestin grêle, va donc arriver au niveau du colon. Certaines sont solubles, fermentescibles, et satiétogènes. D’autres sont insolubles : enveloppent fruits et légumes, graines de lin de chia ; diminue l’assimilation des glucides et lipides.
  • Les Graines germées attendrissent la membrane végétale, sinon, on peut aussi attendrir avec du bicarbonate de soude dans l’eau de trempage des légumineux, pour faciliter la digestion et diminuer le travail des intestins. Utiliser les légumineux avec parcimonie, les mélanger dans les légumes, apporte la satiété, diminue la consommation de pain.
  • AET = apport énergétique totaux

LES PROTÉINES : Animales et végétales

Teneur en proteines des principaux aliments

Élément le plus fonctionnel dans le corps, on ne peut pas les stocker. En cas de besoin de protéine, on les cherche dans les muscles.

Les Acides Aminés : unités premières des protéines.

AA essentiels = le corps ne les fabrique pas

AA semi-essentiels = le corps peut les fabriquer

La valeur biologique : est-ce qu’elle contient les AA essentiels, ou pas ? Si oui, on notera 100% La protéine qui a le plus de valeur biologique, celle qui nous amènera tous les AA essentiel, c’est l’albumine (blanc d’œuf)

La valeur biologique animale est supérieure à la valeur biologique végétale.

Quand on mange des protéines à partir de l’animal, on est sûr d’obtenir une bonne valeur biologique, alors qu’à partir du végétal, il sera toujours moins bon. Il sera nécessaire de faire des combinaisons, pour compenser.

  • Ne pas manger plus de 2x de la viande rouge par semaine, minimum = label rouge.
  • La cuisson douce préserve les microéléments.
  • Prendre les petits poissons, moins chargés en métal lourd.
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  • équilibre entre céréales, légumineux et oléagineux pour couvrir les apports journaliers nécessaires.

On recherche les éléments riches en potassium = équilibrer l’équilibre acido-basique.

LES LIPIDES :

Corps gras, insolubles dans l’eau, transportés par les protéines. Indispensables dans une alimentation.

Apport quotidien :

50% de sucre

30% de lipide

Le reste sera en protéines

Les lipides simples et complexes.

Dans les lipides simples, il y a les stérols (cholestérol), les Acides gras, les triglycérides

Le cholestérol est un constituant membranaire indispensable.

Les Acides Gras, composent les triglycérides (1 glycérol+3 AG)

4 familles d’AG :

  1. saturés,
  2. mono insaturés (oméga 9),
  3. poly insaturés (oméga 3, 6),
  4. Trans (délétère dans le corps, trop cuit par de l’oxydation de gras, huile trop chauffée, présent dans les croissants, il nous en faut moins de 2% par jour, existe chez les ruminants, on peut le retrouver dans produits venant des ruminants.

AG saturés, liaison simple, stable, nécessaire en petite quantité

AG mono insaturé, plus de fluidité, oméga 9, fluidité

AG poly-insaturés, fluide : bénéfique à la membrane pour bien communiquer avec se voisines, oméga 3 et 6, à protéger, fragile à l’oxydation.

Oméga 6 = fluide, oméga 3 = encore plus fluide. Comme il y a beaucoup de gras dans le cerveau, oméga 3 nécessaire pour le cerveau.

Si on a dans l’alimentation les précurseurs nécessaires, le corps sait fabriquer les omégas 3 et 6. Les précurseurs des AG essentiels ne se trouvent que dans l’alimentation :

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Acide linoléique = précurseur oméga 6, à trouver dans

l’alimentation (tournesol, maïs)

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Acide linolénique = précurseur oméga 3, à trouver dans l’alimentation (lin, noix, colza, cameline, chia)

Ces deux enzymes sont en compétition, il y a plus d’acide linoléique, donc l’acide linolénique est toujours en déficit, donc consommer des précurseurs mais cela ne suffit pas puisqu’on en fabrique très peu,

  • il faudra aussi diminuer le tournesol, maïs, riches en oméga 6, si présent dans notre alimentation.
  • Comme on synthétise très peu, il faudra trouver une autre source : les poissons gras des mers froides qui eux, synthétisent cet acide, nécessaire pour flotter.

Les huiles insaturées sont bonnes pour le corps, mais instables, à protéger.

Or l’huile de palme est saturée, donc stable, donc facile à utiliser par l’agro alimentaire, mais mauvais pour la santé.

Structure de la membrane cellulaire : 

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Un signal arrive, si la membrane n’est pas fluide, mobile, le passage sera difficile, ou ne se fera pas, le récepteur, enchâssé au milieu de la membrane, ne lira pas.

Les omégas 3 apportent fluidité à la membrane, « décrassent » les récepteurs.

Redonner un bon statut à l’AG, ce sera bénéfique à tous les messagers du corps. La fonction arrive si le message a été transmis. Nécessité d’une membrane SOUPLE.

Les vitamines ne sont solubles que dans du gras : une assiette de carotte sans huile, il n’y aura pas de transporteur, elles ne seront pas absorbées.

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Foie de morue, sardine = chargé en oméga 3

Huile de coco = AGS, intéressant pour des personnes avec cancer, intéressant pour être dans l’acidité, sinon, pas d’intérêt.

Le beurre de GHEE ?? un beurre clarifié originaire du sous-continent indien que l’on retrouve également dans les cuisines levantine et égyptienne.

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https://www.chaudron-pastel.fr/2018/05/13/ghee-beurre-clarifie-ayurveda-or-inde/

Vitamine E : protège le gras dans la plante, huile d’olive très riche en vitamine E. Les huiles à acheter BIO ! Puissant antioxydant cellulaire, bloque l’oxydation des membranes, bénéfique pour le cœur. Elle est régénérée par la vitamine C.

FONCTIONS DU TUBE DIGESTIF ET DIFFÉRENTS ORGANES :

TD = bouche à  l’anus

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Motilité, sécrétion d’enzymes pour digérer, digestion, absorption.

Propulsion = rapide, en 15 minutes, la nourriture est dans l’estomac, passage dans l’intestin grêle dure quelques heures. Dans le colon, présence encore plus longue.

Brassage : malaxe

Sécrétions réabsorbées

Découpage des colliers de perles en une seule perle capable de passer la barrière intestinale

Chaque organe du corps a un PH particulier, si le ph est respecté, la digestion se fera aisément, sinon, digestion troublé. PH de 0 à 14, 7 est la neutralité, 0 à 7 = ph acide

  • Dans l’intestin ph acide, nécessaire pour découper les protéines, sans ph acide, le découpage des protéines se fera difficilement. Les sels biliaires sont alcalins, pour la digestion. Une enzyme travaille avec un substrat précis, une température précise et un ph précis.
  • Absorption au niveau Intestin Grêle.
  • La BOUCHE : mastiquer et saliver = indispensable, hygiène de santé, maxillaire en bonne santé !
  • La digestion des sucres commence dans la bouche (amylase = découpe l’amidon).
  • Découpage des aliments en petits bouts, l’estomac n’a pas de dents ! Bonne santé digestive commence par bonne salivation. Le temps de la mastication est nécessaire pour envoyer des informations au cerveau, pour prendre conscience que l’on mange, et préparer le stock enzymatique au pancréas.
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« Mastiquer c’est la santé » France Guillain, les micronutriments sont beaucoup plus disponibles, la façon dont ils passent la paroi intestinale. Nombre de mastication nécessaire, 30 à 50 x, de la conscience dans la mastication.

Même les aliments liquides il faut les mastiquer ! Déguster et avoir la saveur des aliments, prendre le temps de manger rassasie plus vite avec moins d’aliments, plutôt que de se remplir. Découper en petits bouts, sinon l‘estomac se trouve avec un surcroît de travail, il brasse mais ne coupe pas en petits bouts.

La mâchoire est un équilibrateur dans le corps, pb de posture possible.

  • L’ŒSOPHAGE : tube de 25 cm
  • L’ESTOMAC : avec l’âge, sécrète moins d’enzymes, l’estomac est moins acide, ce qui entraîne des reflux. Des patients sous IPP (inhibiteurs de pompe à protons), pour facilité la digestion, peuvent s’en séparer avec de bons conseils alimentaires et une meilleure mastication. Essentiel d’avoir un PH2, acidité, nécessaire pour attaquer les protéines, par les enzymes. Les enzymes sont de grosses molécules, difficiles à dégrader.

Les légumes passent 2 heures dans l’estomac, action mécanique, brassage et enzymatique.

  • Le PANCREAS, accolé au duodénum, produit les enzymes digestives.
  • L’INTESTIN GRÊLE : lieu d’absorption des nutriments, les perles du collier de perles.
absorption des nutriments
  • On ne parle plus de muqueuse intestinale mais d’écosystème intestinal, composé de 3 éléments fondamentaux =
  1. Mucus: porte la flore, digestion, filtrer ce qui est bon et mauvais, inflammation si nécessaire pour se protéger.
  2. Barrière intestinale: épithélium. Très fragile, une seule couche de cellule, nécessité d’une étanchéité entre chaque couche, pour assurer un bon passage transcellulaire. Si le ciment n’est pas efficace, la jonction ne sera pas serrée,  il n’y aura plus de filtration des micronutriments (petites perles), alors pathologie, absorption paracellulaire, porte ouverte aux virus, bactéries, parasite. Les « tight » jonctions, fonction essentielle. S’il n’y a pas d’étanchéité, il n’y aura pas de santé
  3. Sous muqueuse: système immunitaire. Système lymphoïde primaire (thymus, moëlle osseuse) et organes lymphoïdes secondaires : ganglions partout dans le corps pour surveiller.
  • 80% des cellules du système immunitaires sont déployées le long de l’intestin. IGAS : anticorps des muqueuses, spécifiques à l’intestin grêle, recouvrent la muqueuse de l’intestin. Cela permet d’avoir une tolérance envers nos aliments et rejette ce qui n’est pas bon.

L’intestin déployé a la surface d’un terrain de tennis.

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Toutes les muqueuses communiquent entre elles, si la muqueuse de l’intestin est déficiente, il risque d’y avoir une perturbation sur une autre muqueuse (sinus, vaginale)

Les IGAS sont nécessaires : empêchent l’adhésion bactérienne sur la muqueuse, neutralisent les toxines, inhibent la multiplication virale, inhibe le passage des protéines alimentaires…précieux. Il a besoin de souffre pour se régénérer.

INTESTIN ET FLORE COMMENSALE : (qui nous habite)

Le microbiote (= flore commensale), effet barrière, stimulation de la production des IGAS, métabolisme des toxines, accessibilité aux micronutriments, production de vitamines, bactéricides.

On a plus de génomes (l’ensemble du matériel génétique) bactériens que de génomes humains dans le corps ! Nous sommes des véhicules.

Immunité et digestion.Il y a 10 fois plus de bactéries dans l’intestin que de cellules dans le corps humain. Plus on a de la diversité, mieux sera notre santé.

Les fibres apportent de la nourriture au microbiote. Il y a une relation, une signature,  entre le microbiote et les maladies métabolique, Krohn, Parkinson, Alzheimer…en répertoriant les ADN des bactéries chez les malades.

La médecine de demain = transplantation fécale. Une personne diabétique a un type de flore, on injecte de la flore d’une personne non diabétique.

On ne sait pas qui fait quoi ? Le microbiote provoque la maladie, ou, la maladie engendre un type microbiote ?

  • A la naissance, par voie basse, la flore de l’enfant, vierge,  va rentrer en contact avec la flore de sa mère. Né par césarienne, le microbiote du bébé aura comme premier contact celui du bloc hospitalier. A 2/3 ans, le microbiote de l’enfant sera identique au microbiote adulte et unique à chacun, comme une carte d’identité, des germes différents. On peut changer notre microbiote, mais, on retrouvera toujours notre microbiote du départ.

On donne gîte et couvert : en mangeant j’entretiens mes bactéries, alimentation méditerranéenne en symbiose avec notre microbiote.

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Eubiose  (équilibre) à dysbiose (déséquilibre qualitatif, ou, et quantitatif du microbiote intestinal)
rôles : métabolique du microbiote : digestion des glucides, dégradation de certaines protéines, production d’AG volatils, synthèse de certaines vitamines, défense passive, défense active, défense immunitaire.

Système immunitaire périphérique et intestinal en relation. Quelqu’un toujours malade, on peut se demander quelles est la qualité de sa flore intestinale ?

Bonne flore et alimentation correcte : bon pronostic !

Hyperperméabilité intestinale : l’intestin est un filtre qui ne laisse passer que de toutes petites perles, si pathologie, la passoire aura de gros trous

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https://sante-en-main.fr/syndrome-intestin-permeable/
  • Le COLON : y arrive ce qui n’a pas été absorbé par l’IG, les fibres (sucre), les toxiques non intégrés par IG si il a des barrières étanches.

colon droit = ascendant, fermentation (digère les restes, métabolise, transforme et fabrique AA)

colon transverse = flore de transition

colon gauche = descendant, (putréfaction absorbe tous les AA, protéines, gaz qui pue : le souffre des protéines)

Quand il y a trop d’AA qui arrivent au colon, celui qui a mangé trop vite, dont l’IG n’est pas étanche…, alors, les toxiques vont passer la membrane du colon arriver au foie, qui aura beaucoup plus de toxiques à évacuer.

En cas de constipation, la putréfaction peut remonter : pullulation, changement du ph.

L’apport de soja fonctionne bien ssi on a une bonne flore.

La mélatonine = hormone « du sommeil », régule les cycles = veille/sommeil, coordonne les sécrétions digestives, perte en vieillissant.

La motricité du système digestif, dépend du nerf vague

PHYSIOPATHOLOGIES INTESTINALES :

Dyspepsie : dysfonctionnement de la digestion, (insuffisance d’acidité au niveau de l’estomac, excès de sucre, reflux, ballonnement, pancréatique…) Plainte de digestion tout de suite après le repas = ce sera un pb enzymatique. S’assurer qu’il mastique assez, salivation ? Couper petits bouts ? Quelle alimentation ? Variée, équilibrée ?

Ne pas boire d’eau durant le repas, ça alourdit la « lessiveuse » et ça alourdit le travail.IPP = inhibiteur des pompe à protons, diminue l’acidité pour réduire le reflux, mais, la conséquence seront des ballonnements.

Colopathie = trouble fonctionnel intestinal.

Syndrome du colon irritable : douleurs abdominales+ballonnement intestinal+troubles du transit récurant plus de 3 jours d’affilés ;

Toute personne qui n’a pas un bon transite (soit diarrhées soir constipation), n’a pas un bon microbiote.

Syndrome du colon irritable n’est pas une maladie de Crohn (bout de l’IG ulcéré, malabsorption)

Syndrome de l’intestin irritable (SII), apport de grains de kéfir, probiotique, augmenter le végétal avec beaucoup de fibres, soutenir les fonctions hépatiques (cumul de déchets dans le colon qui passe dans la circulation et vers le foie. Le probiotique redonne de la bonne flore, cure d’un mois, mais après, on retrouve la flore précédente. Seule l’alimentation permet de changer la qualité de la flore.

Si prise d’antibio 10 jours, alors prendre 10 jours de probiotiques pour refaire la flore, remise en état.

Probiotique = micro-organisme vivant qui quand ils sont ingérés en quantité adéquate, produisent un bénéfice pour la santé de l’homme.

Prébiotique : molécule non digestible (fibre) et fermentescible (faire croitre les bactéries) ayant un effet favorable sur la croissance et ou l’activité biologique de certaines bactéries de la flore intestinale, afin d’avoir un effet « santé » sur l’hôte.

Bonne santé = microbiote varié, fruits+légumes+légumineuses

http://institutdanone.org/objectif-nutrition/prebiotiques-probiotiques-synbiotiques-et-inflammation-intestinale/dossier-prebiotiques-probiotiques-synbiotiques-et-inflammation-intestinale/

DOSSIER : PRÉBIOTIQUES, PROBIOTIQUES, SYMBIOTIQUES ET INFLAMMATION INTESTINALE, Pr Marcel ROBERFROID

https://institutdanone.org/objectif-nutrition/prebiotiques-probiotiques-synbiotiques-et-inflammation-intestinale/dossier-prebiotiques-probiotiques-synbiotiques-et-inflammation-intestinale/

  •  HYPERPERMEABILITE INTESTINALE (HPI):

Ouverture des jonctions.

Intolérance aux protéines alimentaires, attention, l’analyse peut être anxiogène, on ose plus manger, alors qu’il faut redonner les bonnes jonctions pour diminuer voire réduire l’intolérance.

Paradoxalement, tout passe, ce qui ne doit pas passer, passe, ce qui doit passer, ne passe pas. Passage anormal d’une grosse molécule, cela fabrique un anticorps, allergène.

Le gluten agresse l’hormone responsable de la jonction entre les parois des cellules.

Ouverture du passage, ouvert à toute pathologie possible, bactéries, toxines, débris de cellules..inflammation, fatigue car les microéléments ne passent plus, surcharge hépatique, dû à l’amas de toxines.

Quand il y a beaucoup de “ites” (inflammation), douleurs articulations, fatigue, vertige, déprime s’interroger sur l’alimentation. Conséquences pathologie neuro-dégénératives, auto-immune (formation d’anticorps/antigène (clé/serrure), l’anticorps s’adapte à l’antigène présent, somme de molécules AA, Protéines et sucres. Par exemple la banane est là, elle n’a rien à faire là, le corps fabrique un anticorps, antibanane. Il peur y avoir une erreur de lecture de code barre, ça peut créer un anticorps “anti-cellule-de l’intestin”, créer un anticorps contre quelque chose qui appartient à son soi. Pour certains auteurs, au départ des maladies auto immunes, il y a HPI.

Pathologies cutanée, surpoids. Le faux sucre perturbe le microbiote, entraîne une dysbiose, puis grosseur du foie entouré de gras, insulinorésistance, pré diabète…! Nourrir les bonnes bactéries, manger sain

Allergie immédiate : éviter l’aliment, sinon mort possible.

Intolérance : allergie retardée

Intolérance au lactose : on n’a pas la bonne lactase pour dégrader le lactose, alors production de gaz douloureux, inflammation, diarrhées, crampes. Conséquences digestives et extra-digestives.

Traitement HPI : rééduquer la flore, la mastication, donner des reperméabilisants, cicatrisants de la muqueuse intestinale = acide glutamique (reperméabilise l’intestin, resserre les pores), Zinc (oligoélément protège les protéines de jonction, anti inflammatoire, dans les céréales), polyphénols anti-oxydant. Aider le foie à détoxiquer, diminuer les produits laitiers et le blé.

Le bébé, entre 4 et 5 mois est en HPI, ce qui explique tous ses problèmes digestifs, car l’intestin n’est pas encore mature.

Plantes digestives :

Cannelle, attention, très agressive sur les muqueuses.

Curcuma, c’est bien, curcumine, c’est mieux!

Régime Seignalet d’exclusion :

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