le SOMMEIL chez l’ENFANT, formation Claire Delcros, 2018

Le SOMMEIL chez l’ENFANT

Les TROUBLES du SOMMEIL :

Les plaintes d’insomnies : perturbation de la qualité et/ou de la durée du sommeil, endormissement ou maintient du sommeil difficile, nombreux réveils, sommeil non réparateur.

Conséquences : fatigue, concentration difficile, performances scolaires en baisse, somnolence diurne, perte d’initiatives, tensions, céphalées, troubles gastro-intestinaux…

Insomnie SUBJECTIVE : pas de retentissement diurne, difficultés à passer en sommeil lent profond, la valériane diminue la phase de sommeil lent léger et les réveils nocturnes.

Insomnie OBJECTIVE transitoire : retentissement diurne, baisse de la mémoire, somnolence, fatigue…

dans un contexte de stress : Magnésium + Phytothérapie

sans contexte de stress : Mélatonine

Insomnie OBJECTIVE chronique : retentissement diurne, supérieur à 30 jours, troubles psychiques ou physiques avec des signes organiques

Syndrome HYPO SOMMEIL :

Origine psychique, troubles très fréquents, stress, burn out, trouble anxieux, dépression saisonnière (luminothérapie)

Origine physique : troubles endocriniens, cortisol, thyroïde, troubles des jambes sans repos (dosage ferritine, déficit en dopa), apnée du sommeil (pauses supérieures à 10 secondes, plus de 10 apnées par heure de sommeil), origine cardiaque.

Différence entre Stress et anxiété :

IMG 5250

cercle

mise en route dune réaction danxiété1

INSOMNIES LIÉES AU STRESS :

Induit un hyperéveil, l’architecture du sommeil est perturbé.

Le STRESS entraîne une élévation du CORTISOL qui entraine

une diminution de la disponibilité de la tyrosine (chute de la dopa)

une diminution de la disponibilité du tryptophane

cercle vicieux : la baisse de ces neuromédiateurs entretien le stress.

Effet nocif du Cortisol sur les neurones de l’hippocampe : siège de tous les apprentissages et de la mémoire.

le mecanisme du stress menace

S’il est en EXCÈS, le CORTISOL va entraîner

une dégénérescence des neurones par libération accrue de glutamate.

Les probiotiques diminuent le CORTISOL.

Déficits d’apport et d’assimilation des précurseurs et cofacteurs :

Fer, Zinc, Magnésium, cuivre, Vitamines B2, B6, B9, B12, C

INSOMNIES LIEES AUX TROUBLES ANXIEUX :

Difficulté d’endormissement le soir, rumination et anticipations négatives,

dysfonctionnement des neurotransmetteurs (sérotonine, GABA),

déficit micro nutritionnels (MG et Fer),

vérifier l’équilibre acido-basique.

INSOMNIE AVEC DÉPRESSION :

Sérotoninergique :

Réveil précoce (6h) ou 3 ou 4h du matin et difficulté à se rendormir,

insuffisance en sérotonine ou co facteur (Fer),

déficit nutritionnel (W3),

luminothérapie matinale,

phytothérapie (millepertuis, griffonia),

psychothérapie.

Dopaminergique :

Réveil précoce avec fatigue, perte de motivation, ralentissement, agitation physique nocturne

(dosage ferritine),

déficit en tyrosine (Fer, Mg, W3),

phytothérapie (Mucuna),

plantes adaptogènes ( guarana, ginseng, rhodolia)

PRISE EN CHARGE :

Eviter les toxines : thé, café

diminuer la présence des écrans !!

tablettes, Ipad = 450nm( nanomètre) onde bleue, énergie++++++qui EMPÊCHE la sécrétion de MÉLATONINE!

Régulariser l’horloge biologique : se lever toujours à la même heure

Dîner léger glucides complexes, IG ( indice glycémique) bas, protéines végétales, loin du coucher.

Pas de lumière bleue, ni blanche le soir.

Faire du sport régulièrement.

Chronobiologie nutritionnelle :

Repas : apport de protéines animales et végétales,

Goûter : fruits frais, noix, chocolat noir

EVITER DE PRENDRE DES SOMNIFÈRES

Phytothérapie :

Association Eschscolzia californica-Valériane officinalis,

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Plantes sédatives : passiflores, Mélisse, Aubépine.

Phytothérapie et neuro médiateurs : Griffonia, Millepertuis, Safran, Mucuna, Rhodiole.

Aromathérapie : orange téléchargement 16amer, Mandarie, Marjolaine à coquille, Lavande Officinale.

http://www.fondation-april.org/influence-du-stress-sur-la-sante/influence-du-stress-sur-la-sante.html

echelle stress holmes et rahe

L’échelle du stress de Holmes et Rahe

Élaborée en 1967 par les psychiatres Thomas Holmes et Richard Rahe, elle mesure la DIFFICULTÉ de s’ajuster à un événement.

43 situations sont associées à une valeur — de 100 pour la plus complexe à surmonter, le décès d’un conjoint, à 11, la plus simple, une infraction à la loi.

Cette échelle qui établit un lien entre l’environnement pyscho-social et certaines maladies avait initialement pour objectif de prédire les risques sanitaires à partir de l’histoire des individus.

Critiquée en ce qu’elle installe un lien mécanique entre stresseur et situation de stress, elle a le mérite de bien montrer la diversité des facteurs de stress, événements négatifs mais aussi positifs présents tout au long de la vie.

Mode d’emploi: le score total est constitué de la somme des points associés aux événements vécus durant les douze derniers mois.

S’il est SUPÉRIEUR à 300, Holmes et Rahe pronostiquent un risque élevé de MALADIE.

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