NOTRE VENTRE

NOTRE VENTRE

DANS TOUS SES ETATS…

 

Les EMOTIONS :

Le ventre est un tam tam pour le stress. L’estomac est le miroir de l’âme.

Sur toute la longueur du système digestif, le fameux « deuxième cerveau » déploie

200 000 millions de neurones, organisés en réseaux denses et complexes qui forment le

Système Nerveux Entérique (SNE).

 

 

Intégré au Système Nerveux Périphérique, le SNE est connecté au Système Nerveux Central (SNC) par le nerf vague, qui est, entre autre, un parfait transmetteurs d’émotions.

 

 

 

 

 

 

Le SNC( Système Nerveux Central)

possède 80 à 100 milliards de neurones.

 

 

 

 

 

  1. L'encéphale
  2. Le système nerveux central (SNC)
  3. La moelle spinale

 

 

À l'instar du moi-peau décrit par les psychanalystes (Anzieu),

il existe un moi-ventre,

reflet à la fois de notre identité et de notre vie émotionnelle.

 

On peut se représenter le système digestif comme une gigantesque peau internalisée,

qui partage d'ailleurs beaucoup de similarités embryonnaires avec le revêtement cutané (épithélium),

mais avec une surface de contact beaucoup plus étendue et une fonctionnalité beaucoup plus riche et complexe.

Pas étonnant alors que les intestins occupent encore plus, et plus douloureusement parfois, notre espace psychique que le derme, même s'ils sont (en général) moins visibles pour autrui.

 

La connexion entre cerveau et ventre est particulièrement nette en cas de stress ou de peur.

Les fonctions de survie deviennent prioritaires, « fly or fight »,

la tension artérielle et la fréquence cardiaque augmentent.

La respiration s’amplifie pour donner plus d’oxygène au cerveau et aux muscles.

Les pupilles se dilatent.

Tous les sens sont aiguisés.

 

La digestion devient moins prioritaire. La vidange de l’estomac est inhibée, ce qui peut susciter nausées ou vomissements. Le péristaltisme (les contractions permettant le transit) ralentit dans l’intestin grêle. Pour le côlon, la motricité et les sécrétions augmentent. Autant de phénomènes provoquant acidité, crampes et douleurs.

 

Le SNE est aussi à la source de la sécrétion de neurotransmetteurs :

50% de la Dopamine

 et surtout,

90% de la Sérotonine (messagère impliquée dans nombre de troubles psychiques : anxiété, dépressions, agressivité, troubles du sommeil…)

Les émotions liées au stress telles que

la peur, l’angoisse, le trac, l’effroi, la surprise, le, dégoût…

se ressentent autant au niveau de la tête que du ventre.

Deuxième cerveau irrité, intestin irritable ?

Les angoisses se transmettent si bien au ventre, que parfois, cela devient le seul exutoire, le seul moyen d’expression de la souffrance psychique.

Ce phénomène psychosomatique est très fréquent chez les enfants qui ont mal au ventre quand ils se sentent mal dans leur vie.

Le mal de ventre est un « cri au secours ». L’angoisse qui n’arrive pas à être verbalisée laisse place à des symptômes qui prennent toute la place. Avec ce risque que ces symptômes finissent par engendrer un trouble fonctionnel ou des lésions.

Soigner le ventre

nécessite de parler aussi à la tête,

et aux angoisses qui la traverse.

 

DIGESTION : 

GRAISSE ABDOMINALE = DANGER :

En France 50% de la population est en surpoids, 15% est obèse, et 15%présente une surcharge abdominale avec des perturbations métaboliques.

La surcharge pondérale accroit le risque de développe des maladies chroniques, l’excès de graisse accumulé au niveau intra-abdominal est, lui, dangereux parce qu’il entoure les viscères et les organes : foie, intestin grêle et pancréas.

Insidieux, l’excès pondéral abdominal accroît le risque de perturbation des paramètres biologiques.

Le taux de triglycérides, ou graisse accumulée dans le sang, s’élève. Le taux de glycémie commence à monter, tout comme la tension artérielle.

Ces signaux d’alarme doivent être détectés par une prise de sang. Car laisser évoluer la maladie silencieusement conduit à majorer le risque de diabète, de maladie cardio-vasculaires, d’hyper-tension artérielle, de NASH (ou maladie du foie gras), d’apnée du sommeil, de goutte et de kystes aux ovaires chez les femmes, risque majeur d’infertilité. Une fois ces maladies installées, il est trop tard pour agir.

Mesure du tour de taille :

Au-delà de 80cm chez la femme et de 93 cm chez l’homme, la question de surcharge pondérale mérite d’être posée.

Si le chiffre dépasse 88 cm chez la femme et 102 cm chez l’homme, il est très probable qu’il y a accumulation de graisse viscérale avec perturbations métaboliques.

D’où l’intérêt de passer à l’étape suivant : faire réaliser un dosage de la glycémie, des triglycérides et de mesurer avec précisions la tension artérielle.

Circonstances particulières : génétique, l’environnement : stress, zsédentarité, tabagisme, manque de sommeil.

 

 

Références bibliographique :

Le Figaro Santé, mai/juin/juillet 2020

Pr Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie de l’hôpital Henri Mondor, Créteil, Val-de-Marne

Dr Boris Hansel, médecin endocrinologue-diabétologue et nutritionniste à l’hôpital Bichet, Paris.

https://www.huffingtonpost.fr/life/article/notre-deuxieme-cerveau-ou-les-souffrances-du-moi-ventre_83963.html

 

DANS TOUS SES ETATS…

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