TAI JI QUAN, Art Martial, technique de longue vie Catherine DESPEUX, Guy Trédaniel Editeur, 1981

TAI JI QUAN,

Art Martial,

technique de longue vie

Catherine DESPEUX, Guy Trédaniel  Editeur, 1981

  • Le Taiji quan apparaît dans une des milices paysannes, structure d’autodéfense très répandue en Chine, à dominance rurale, menacée constamment par des guerres frontalières et intérieures.
  •  Les Arts Martiaux jouent un rôle important dans la civilisation chinoise, dont l’idéal est l’équilibre entre les vertus civiles et les vertus militaires.
  • Il y a peu d’écrits sur le Taiji quan, les maîtres majoritairement illettrés communiquent par tradition orale, de père en fils au sein même de la famille ou d’une même milice.
  • Le Taiji quan fait usage et développe une Energie intérieure par un travail du souffle, s’apparente ainsi aux techniques taoïstes de longévité, est considéré comme un art de longue vie.
  • Les techniques de combat à main ont été classées en deux écoles :

 Ecole EXOTERIQUE (waijia)              

                                                 Ecole ESOTERIQUE (neijia).

 Ces deux écoles sont rattachées à deux centres religieux prestigieux :

  •  le temple SHAOLIN (Entrée_du_monastère_Shaolingrand centre bouddhique chan (zen))China-Fujian
  •   les Monts WUDANG (centre taoïste), dans la province du Hubei, en Chine.
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L’Ecole exotérique comprend la plupart des techniques de combat assez violentes, Art Martial Externe.

L’Ecole ésotérique est l’origine légendaire du Taiji quan, reliée au Mont Wudang. Art Marial interne.

  •  L’origine de l’art du Taiji quan remonte à l’ermite Zhang Sanfug 02qui observe, de la fenêtre de sa hutte, sur le mont Wudang, un duel entre une pie (ou un moineau) et un serpent, le serpent est vainqueur, combattant en souplesse avec des déplacements curvilignes.
  • Zhang Sanfeng comprit la suprématie de la souplesse sur la rigidité, l’importance de l’alternance du Yin et du Yang. Il y a de nombreuses versions relatant l’origine du Taiji quan.
  •  L’Ecole exotérique utilise la force musculaire, en excès, il y a déperdition de l’Energie originelle.
  •  L’Ecole ésotérique neutralise la force dynamique par le pouvoir de la tranquillité.

 Plusieurs hypothèses s’offrent à nous :

  Exotérique signifierait que les adeptes sortent de leur famille pour aller dans des monastères bouddhiques, comme ermites, travail musculaire.

 Ésotérique, d’orientation taoïste, les adeptes restent dans leur famille, travail interne.

Le fondateur présumé serait Chen Wanting.

 C’est Chen Pinsan, auteur des premiers écrits, à la fin du XIXème siècle, qui relate l’histoire de son ancêtre, CHEN Wanting, militaire du XVIème siècle, qui se retira en 1644, âgé, et créa le Taiji quan.

 La famille CHEN fut le berceau du Taiji quan,

La famille YANG fut la source principale de sa propagation et de l’évolution vers une forme prophylactique, technique psychosomatique.

En 1930-35, le Taiji quan fut intégré dans certains lycées et les écoles professionnelles d’éducation physique.

  •  Le Taiji est l’unité suprême, le principe premier qui régit l’univers et préside à l’union du Yin et du Yang, comme la poutre faîtière de la maison, pivot, axe autour duquel s’ordonnent les 10 000 transformations, à partir de l’évolution du Yin et Yang.250px-Rive_de_toit (1)

 

Dans le ciel, comme l’étoile polaire, astre immuable autour duquel tourne la voûte céleste.

 

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http://taiji-quan.jimdo.com/pour-se-coucher-moins-    b%C3%AAte/les-classiques/propos-sur-le-taiji/

Ce terme apparaît la première fois dans le « livre des Mutations » (Yijing), entre le VIème et le Vème siècle avant JC.

« Le Taiji engendre les deux principes premiers » (Yin et Yang)

Les mouvements circulaires du taiji sont liés, ininterrompus, comme l’alternance du yin et du yang. D’où la nécessité de savoir discerner le plein (Yang) du vide (Yin). Yin et Yang imbriqués, mais différents, jamais séparés.

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http://www.daojia.fr/la-philosophie-du-tao/le-principe-yin-yang-le-taiji

 On dit qu’un pied est plein quand la quasi totalité du poids du corps se porte sur lui, l’autre pied se vide.

La fermeture est yin, l’ouverture est yang.

La respiration n’est pas thoracique, mais abdominale, lente et profonde, par le nez, la bouche fermée.

L’inspiration est Yin, l’expiration est Yang.

L’expiration est le temps le plus important au taiji, mais aussi le temps physiologique, car c’est le moment où ont lieu les échanges cellulaires.

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Il y a trois champs de cinabre dans le corps : l’abdomen, le cœur et la tête.

  • Le cinabre (dan丹) est un terme provenant de l’alchimie. Il s’agit de sulfure de mercure. Il est aussi appelé « sang de dragon », « dragon rouge ».
  • Au IVème siècle avant notre ère, le taoïsme qui se développe, rassemble et systématise les connaissances cosmologiques, initiatiques et magico-techniques des confréries de forgerons.
  • C’est grâce au cinabre que les alchimistes taoïstes sont en mesure d’extraire l’or du minerai et, d’en produire de plus importantes quantités que par l’orpaillage (récolte des paillettes et des pépites) qui était jusque là le seul moyen connu de produire ce métal précieux.
  • On cherche aussi à transformer ce cinabre pour obtenir une « pilule d’immortalité » ou un élixir de longue vie.

Le taiji quan se concentre sur le champ de cinabre inférieur : dantian, 3 pouces en-dessous du nombril, là où l’on place le souffle.

  •  On parle d’alchimie intérieure, 
  • dans le champ de cinabre inférieur, l’essence (jing) est raffinée et transformée en souffle (qi),
  • dans le champ de cinabre médian, le souffle est raffiné et transformé en énergie spirituelles (shen) et 
  • dans le champ de cinabre supérieur, l’énergie spirituelle est raffinée et réintégrée à la vacuité.

Divers processus mentaux peuvent être utilisés pour obtenir des effets physiologiques :

  • Produire un mouvement en tournant à l’intérieur du champ de cinabre inférieur, vers la droite pour l’homme, vers la gauche pour la femme. C’est la pensée créatrice (yi) qui  fera tourner le souffle 36 fois et le fera revenir au centre, en décrivant 24 spirales de plus en plus petites.
  • La Respiration, du ciel antérieur vers le ciel postérieur, petite ou grande révolution, c’est-à-dire, respirer en anneau fermé, départ entre l’anus et le sexe, remonter le long de la colonne vertébrale, jusqu’au point entre le nez et la bouche : c’est le méridien gouverneur ou Dumai ; continuer la respiration jusqu’au point entre l’anus et le sexe, début du méridien Conception Renmai.
  • Retenez le souffle, concentrez-vous sur le souffle des poumons qui passe par les épaules, pénètre dans les bras, jusqu’aux mains et reste dans la paume. Vers le bas, le souffle passe dans l’estomac, les reins, les ischions, et descend jusqu’à la plante des pieds. Quand vous éprouvez la sensation que des insectes se déplacent entre la peau et les muscles, c’est signe de réussite.
  • Un des effets immédiats c’est la transpiration, elle n’est pas due au travail musculaire, mais au travail énergétique, c’est la preuve de l’efficacité de l’exercice, car il y a transformation du souffle en Souffle Véritable.

Après ces divers processus mentaux, étape suivante : fonte du souffle en Energie spirituelle :

  • L’effort, n’est pas dirigé sur le mouvement, ni le souffle, mais
  • sur la pensée créatrice, le Yi : l’intention de mon Cœur.

« La pensée et le souffle sont les souverains, les os et les muscles les ministres. »

Yi sert de lien entre le corps et l’esprit, comme une entremetteuse.

Fonte de l’Energie Spirituelle et retour à la vacuité :

  • Quand il y a coïncidence entre l’exécution du mouvement et l’émission par le cœur de sa représentation mentale, quand le corps répond instantanément à la pensée émise, il y a automatisme du mouvement et passage dans l’inconscient.
  • L’adepte perd conscience de son Moi et de son corps mais est  encore conscient, sans transe, en état modifié de conscience, méditation.
  • C’est l’union au Dao, à la Vacuité, pour les Taoïstes.

« Le sage suprême n’a pas de Moi »

Il est intéressant de rechercher l’immobile à travers le mobile du taiji et rechercher en soi la mobilité au sein de l’immobile.

Art Martial, travail de la lenteur, pas d’usage de la force, avec le souffle cela permet de travailler d’une force interne illimitée : le Jing, qui s’oppose à la force musculaire, inférieure et limitée.

Jing : la manifestation du Souffle Véritable, force de repli ou de déploiement « enroulé comme un fil de soie » « spirale qui s’élève dans l’espace » ininterrompu.

  • La force intérieure est enroulée en sens normal : paumes de main tournées vers l’extérieur, elle part du cœur circule dans les épaules vers les doigts, cette force  est « la force qui pare ».
  • La force intérieure est enroulée en sens inverse : paumes de main tournées vers l’intérieur, elle part des doigts pour circuler vers les épaules jusqu’au cœur, c’est al force qui tire vers l’arrière.
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Tout le corps est  une force spiralée.

Pour les « tui shou » ( poussée de mains est un exercice lié au taiji quan dont le but est d’apprendre à écouter le partenaire, à travailler son équilibre, les esquives et les déviations des mouvements de l’adversaire. ) l’école Chen distingue 13 formes principales de force internes mises ne correspondance avec les 5 éléments et les 8 trigrammes.

Le taiji, au combat, évoque 5 forces, donc des  mouvements avec la force physique mais surtout l’intention de la pensée créatrice qui y préside. Cet Art Martial n’est pas un combat mais la formation d’un Taiji par les 2 adversaires, en harmonie avec l’autre, cela implique une maîtrise, souplesse, adaptation du corps et de l’esprit. L’invincibilité n’est possible que dans la recherche de l’harmonie avec l’adversaire, seule la rupture de la complémentarité permet à l’autre de l’emporter et au combat d’exister véritablement.

La stratégie du Taiji quan n’utilise pas le Yin et le Yang, mais le plein et le vide.

  • C’est par la plénitude qu’on attaque le vide, et pour cela on portera attention aux heures de la journée auxquelles sont associées les moments où la force interne et croissante ou décroissante, et on adaptera ses mouvements à ces instants de décroissance.
  • La technique des points vulnérables : il est possible de toucher l’adversaire à distance, par l’émission de sa propre force interne et de le blesser mortellement, si cette force atteint certains points vulnérables du corps de l’adversaire, basé sur la Médecine Chinoise Traditionnelle, et sur les heures de circulation de l’Energie, du souffle et du sang dans les diverses parties du corps, ainsi que sur les saisons. Ces points peuvent entraîner la mort, l’évanouissement et le mutisme.
    FERMER LE POINGS
  • taichihandsLe mot « quan », poing, est aussi associé à l’idée de concentration, force enroulée :
  • la force de l’univers est contenue dans la main.

LA PRATIQUE DU TAIJI QUAN :

  • Elle se déroule en deux partie :
  • tout d’abord, l’apprentissage de mouvements exécutés en position debout, pour se connaître soi-même en exécutant le forme extérieur du mouvement.
  • Ensuite, commencer à entretenir le souffle, cultiver l’esprit pour se préparer au combat : les tui shou, le grand déplacement et la dispersion des mains.

L’homme, considéré comme un microcosme est le reflet fidèle du macrocosme. Pour se mettre en harmonie avec le macrocosme, pratiquer le Taiji quan dans un cadre naturel, avec de l’air pur.

Pendant la pratique de l’enchaînement, l’adepte deviendra un Taiji, un pivot suprême autour duquel les choses vont s’ordonner, pour cela, il se mettra en correspondance avec le centre du ciel qui est pour les Chinois, l’étoile polaire, au Nord. Le Nord a pour vertu de calmer l’esprit, de chasser les pensées.

La méditation taoïste s’effectue au Nord :

le pratiquant, tourné vers le Nord, deviendra un axe autour duquel le monde va pivoter, son immobilité interne présidant aux mouvements externes.

Il se conformera au rythme de la nature, l’heure est importante, le matin, c’est la montée des souffles Yin et Yang, ou le soir. Le printemps est pour les même raison, la saison propice.

C’est dans la répétition que le mouvement juste va naître. Le plus important n’est pas  le résultat mais le geste, l’attention qu’on lui porte, pas d’effort mais une ouverture sur la perception diverse des choses.L’Enchaînement n’est qu’un support pour un travail plus en profondeur sur le corps et l’esprit.

POSTURE DE LA TÊTE :

Comme suspendue à un fil pour la maintenir droite mais pas raide ; le tronc doit, libérant le thorax, cela améliore la respiration ce qui permet au souffle de coller au dos et à la colonne vertébrale.

« vider la nuque et maintenir la force au sinciput »

(Partie supérieure de la tête, par opposition à l’occiput.)

« Enfoncer le souffle dans le champ de cinabre »

Le corps, tiré vers le haut par la tête, et le bas par le ventre, placer le vide entre ces deux pôles, ce qui permet les transformations.

Détente du visage, apex (pointe de la langue) collé au palais dur, pour stimuler les glandes salivaires et faire fonctionner les glandes endocriniennes, mais aussi pour relier les deux Merveilleux Vaisseau : Doumai et Renmai.

Les oreilles, attentives au bain sonore, à l’espace qui entoure.

Le regard préside le mouvement, il y a une relation constante entre les yeux et les mains. Le champ de vision doit être le plus large possible.

« Le sage voit mais ne voit pas, entend, mais n’entend pas. » (Daode Jing)

Épaules et coudes : il y a trois endroits où le souffle passe difficilement : les épaules, les coudes et les poignets.

« Relâchez les épaules, et laisser tomber les coudes. »

DOS : maintenir le coccyx au centre et dans l’axe, il est le centre autour duquel s’harmonisent les autres parties du corps dans chaque mouvement. Détendre l’axe spinal, détente essentielle au passage des souffles dans le méridien Dumai, le long de la colonne vertébrale. Cet étirement est suscité par la pensée pour devenir naturel.

LA TAILLE : tous les mouvements du Taiji quan partent de la taille et sont dirigés par elle. « Asseoir le bassin, relâcher la taille et diriger les hanches vers le bas pour augmenter la stabilité du corps et assurer plus de circulation du souffle du Méridien Ceinture (Merveilleux Vaisseau) par  lequel passent tous les autres Méridiens.

LES JAMBES : ni tendues, ni pliées, les genoux ne dépassent pas la pointe des pieds. Les jambes sont fléchies.

« la force interne part des pieds,

se développe dans les jambes,

est dirigée par la taille et

s’épanouit dans les doigts. »

 

Quand l’attitude corporelle est juste, concentrer son attention sur trois points :

Le sinciput, les mains, la langue, appelés les trois sommets.

  • La langue est tournée et collée contre le palais, comme les exercices taoïstes, cette posture relie les Méridiens Dumain et Renmai, favorise la circulation en anneau du souffles dans ces deux Méridiens, rend la respiration plus profonde, plus régulière, car elle passe par l’arrière gorge.
  • La langue est la racine du Cœur, ce procédé calme l’esprit.

Nombreux sont les exercices associés au Taiji quan, préliminaires ou annexes, variant d’un maître à l’autre.

  • Exercice : respirer et souffler (qi gong) le matin, au calme, dans l’air pur, se placer en direction de l’Est, la langue contre le palis dur, à l’expiration, porter le poids du corps sur le pied droit, à l’inspiration, sur le pied gauche.

Cet exercice facilite la descente du souffle dans le champ de cinabre.

  • L’enchaînement comporte 81 à 108 mouvements, dans l’école Yang, les mouvements sont plus concis et plus ouverts que dans l’école Chen, le rythme est plus régulier, les  mouvements difficiles sont supprimés. La plupart des mouvements ont une terminologie qui se réfère au combat.
  • trigrammes_fleuve_LoLe Taiji quan est plus qu’une gymnastique ou un Art Martial, c’est un support pour une recherche plus approfondie de la vie, basée sur le Yijing.( «  Classique des changements »,son élaboration date du premier millénaire avant l’ère chrétienne, occupe une place fondamentale dans l’histoire de la pensée chinoise et peut être considéré comme un traité unique en son genre dont la finalité est de décrire les états du monde et leurs évolutions.)

http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?l=Yijing&lang=fr

Les propriétés: 

Le créateur est fort,
le réceptif est abandonné,
l’éveilleur signifie le mouvement,
le doux est pénétrant,
l’insondable est dangereux,
ce qui s’attache signifie la dépendance,
l’immobilisation signifie l’arrêt,
le joyeux signifie le plaisir.

Les animaux symboliques

Le créateur agit dans le cheval,
le réceptif dans la vache,
l’éveilleur dans le dragon,
le doux dans le coq,
l’insondable dans le porc,
ce qui s’attache dans le faisan,
l’immobilisation dans le chien,
le joyeux dans le mouton.

Les parties du corps

Le créateur agit dans la tête,
le réceptif dans le ventre,
l’éveilleur dans le pied,
le doux dans les cuisses,
l’insondable dans l’oreille,
ce qui s’attache (le brillant) dans l’œil,
l’immobilisation dans la main,
le joyeux dans la bouche.

La tête gouverne le corps tout entier; le ventre sert à conserver; le pied marche et se meut; la main tient ferme; les cuisses, dissimulées, se divisent en descendant; la bouche s’ouvre vers le haut, à la vue de tous; l’oreille est creuse, extérieurement, l’œil l’est intérieurement. Ce sont là des couples d’opposés correspondant aux trigrammes.

La famille des trigrammes

— Le créateur K’ien est le ciel : c’est pourquoi on l’appelle le père.
— Le réceptif K’ouen est la terre : c’est pourquoi on l’appelle la mère.
— Dans le trigramme de l’éveilleur Tchen, elle recherche la puissance du mâle pour la première fois et reçoit un fils. C’est pourquoi l’éveilleur est appelé le fils aîné.
— Dans le trigramme du doux Souen, le mâle recherche la puissance de la femelle pour la première fois et obtient une fille. C’est pourquoi le doux est appelé la fille aînée.
— Dans l’insondable K’an, elle recherche pour la deuxième fois et reçoit un fils. C’est pourquoi ce signe est appelé le fils cadet.
— Dans ce qui s’attache Li, il recherche pour la deuxième fois et reçoit une fille. C’est pourquoi ce signe est appelé la fille cadette.
— Dans l’immobilisation Ken, elle recherche pour la troisième fois et reçoit un fils. C’est pourquoi ce signe est appelé le plus jeune fils.
— Dans le doux Souen il recherche pour la troisième fois et reçoit une fille. C’est pourquoi ce signe est appelé la troisième fille.

En Chine, le Taiji quan est utilisé à des fins thérapeutiques, comme le qi gong, ses effets sont positifs sur le système cardiovasculaire, pulmonaire, le système endocrinien, les pathologies des articulations, les ulcérations, le système nerveux, l’équilibre, l’insomnie, le Système visuo-moteur, et psychomoteur.

Le travail de visualisation du souffle, l’intériorisation du mouvement de l’individu, font du Taiji quan un Art Martial à part, différent du Hata Yoga qui prône l’immobilité du corps et de l’esprit.

Le Taiji quan recherche l’immobilité dans la mobilité. Le rythme lent et continu s’installe, l’immobilité interne de l’esprit se créé, l’adepte est confondu avec l’axe du monde, c’est lui qui fait tourner le monde, disent les maîtres du Taiji quan.

Importance du cercle et de la spirale, en circuit clos pour s’identifier et s’intégrer au cosmos.

Le déplacement des pas, codifié, comme un rituel taoïste. En chine, les gestes des pieds et des mains expriment le sentiment interne qui ne peuvent pas être exécutés au hasard.

« Grâce au déplacement de pas, au bout d’un an sont écartés les influences néfastes, au bout de deux ans, les armes sont évitées, au bout de trois ans, la mort est écartée, au bout de quatre ans, l’on obtient l’immortalité terrestre. »

Tout mouvement du corps est l’expression d’un mouvement intérieur.

« Le plus précieux, c’est la concentration, les mouvements des pieds ne valent pas les mouvements de mains, les mouvements des mains ne valent pas les mouvements de l’esprit. »

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