Dialogues avec MOOJI, le souffle de l’ABSOLU,

Edition ALMORA, 2015

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Mooji (de son vrai nom Anthony Moo-Young, né le 29 janvier 1954 est un maître spirituel jamaïcain basé entre le Royaume Uni et le Portugal (Monte Sahala). Il fait des conférences et organise des retraites et écrit des ouvrages sur la spiritualité,.

Vous ne voyez pas le monde tel qu’il est réellement. Vous voyez le monde tel que votre conditionnement et votre attention vous permettent de le percevoir.

Seul le Soi est réel

Le monde n’est pas  réel

Le Soi est le monde (Sri Ramana)

 

Je ne vois pas le monde tel qu’il est

Je vois le monde tel que je suis.

Le monde tel que vous le voyez reflète ce que vous pensez être.

 

Quand on reconnait que le conditionnement et celui qui le subit en apparence, sont des idées qui émergent dans l’Etre inconditionné, le Soi, ce rêve prend fin. La paix, la beauté et le silence se révèlent d’eux-mêmes.

 

C’est seulement quand vous vous serez débarrassé de ce que vous n’êtes pas, que vous perdrez votre peur d’Exister. Alors vous danserez l’Existence elle-même.

 

ATLAS, dans la mythologie ploie sous le poids du monde.

 

NATARAJA danse le monde.

Nataraja : en sanskrit  « roi de la danse », « nata » signifiant danse ou performance, et «raja » signifiant roi ou seigneur)

Shiva fait partie d'une puissante triade d'énergie divine dans le cosmos de la religion hindoue. 

Il y a Brahma, le créateur bienveillant de l'univers ;

 il y a Vishnu, le sagace conservateur ; 

puis il y a Shiva, le destructeur. 

« Destructeur » dans ce sens n'est pas une force entièrement négative, mais une force expansive dans son impact. 

Dans la philosophie religieuse hindoue, toutes les choses doivent avoir une fin naturelle afin qu'elles puissent recommencer, et Shiva est l'agent qui provoque cette fin afin qu'un nouveau cycle puisse commencer.

NATARAJA est une épithète de Shiva qui exécute une danse cosmique appelée nadānta ou ānanda-tāṇḍava, « danse de la félicité ».

 Une iconographie particulièrement populaire dans le Sud de l'Inde représente Shiva sous cet aspect, à la fois créateur et destructeur.

 

Il a quatre bras.

 Il tient dans sa main droite supérieure un tambour (damaru) symbolisant le son primordial de la création de l'univers,

dans sa main gauche une flamme symbolisant la destruction du monde.

Sa deuxième main droite est en abhaya-mudrā, geste de protection.

Sa main gauche inférieure montre sa jambe levée symbolisant l'espoir de libération (moksha).

Il écrase de sa deuxième jambe le nain Apasmārapuruṣa, aussi appelé Muyalaka, qui représente l’ignorance.

Il est encerclé de flammes qui symbolisent la succession des cycles cosmiques.

À l'aide de son chignon orné d'un diadème (jaṭā-mukuṭa), il canalise la descente du Gange céleste (mandākinī) sur Terre, dont les flots sont représentés par des tresses ondulées.

Sur l'une d'entre elles est Gangā, la déesse du Gange.

 

https://www.khanacademy.org/humanities/ap-art-history/south-east-se-asia/india-art/a/shiva-as-lord-of-the-dance-nataraja

 

ATLAS et NATARAJA  sont deux aspects d’une même expression.

Ou bien vous portez le poids du monde sur vos épaules

Ou bien vous dansez.

Soit vous êtes Atlas, soit vous êtes Nataraja.

A vous de choisir !

 

La « non-dualité », cette notion simpliste, perturbe le mental qui n’a nulle part où aller, rien à saisir.

Le mental conditionné est très perturbé. La liberté tue le mental conditionné.

Actuellement, il y a une attirance de plus en plus forte pour la spiritualité. Au début, on fait des détours. On passe d’un radeau à un aéroglisseur, ou un navire, c’est bien, mais vous n’êtes pas DANS l’eau….au-moins, vous êtes SUR l’eau.

 

Le « Je » s’ouvre comme un duvet, un sac de couchage, l’Etre s’en extrait à 4 pattes, bâille, s’étire, et re-découvre sa plénitude.

Des énergies bloquées se dénouent : vos conditionnements, vos habitudes, vos peurs, vos attachements et vos désirs.

De nombreuses turbulences se présentent. Laissez tout advenir. Résistez à la tendance d’interpréter les événements. Ne jugez pas.

L’instabilité initiale, ressentie au niveau des expériences, correspond aux douleurs de l’accouchement au cours de votre naissance au Vide. Laissez se révéler les choses jusqu’à ce qu’elles se posent. Vous allez découvrir comment l’Univers prend soin de vous.

 

Lorsque vous ne vous identifiez pas aux objets, il y a tout de suite une sensation naturelle de joie et de paix. Alors l’Amour répondra : 

« maintenant que tu n’es plus préoccupé par quelque chose d’autre, tu es disponible pour moi. Je viens ! »

 

 

 

 

Lors de l’introspection, toutes les émotions et toutes les pensées sont en vous des touristes, et non des habitants. Elles n’ont d’existence qu’à vos yeux.

Quand nous sommes libres du jugement ou de l’identification, il n’y a aucune perte d’énergie à travers les sens : ils deviennent silencieux.

Seule la perception pure demeure. Vous ne voulez rien, vous êtes libres. Pas d’attente, pas d’anticipation, rien à rejeter. Le silence naturel, la paix naturelle sont présents.

Vous pouvez « croire » en Dieu, mais vous ne pouvez « croire » au Soi, vous ne pouvez qu’  « être » le Soi. Si vous restez dans le règne du mental, vous ne plongerez jamais complètement dans votre Être.

Tout l’Univers se manifeste à partir du Silence. Il ne s’agit pas de courir après le silence. Il s’agit de reconnaître le Silence, qui ne peut être perturbé où que vous soyez, quelle que soit l’intensité du bruit.

Vous et le Silence êtes identiques.

 

« Je ne vois pas le monde tel qu’il est,

je vois le monde tel que je suis. »

Quand vous êtes le Soi, l’  « autre » est aussi le Soi,

car le Soi ne voit pas d’ « autre. »

 

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