SUN TZU, l’Art de la Guerre

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( VI ème siècle avant JC,)

L’idée principale de son œuvre est que

 » l’objectif de la guerre est de

contraindre l’ennemi à abandonner la lutte,

y compris sans combat, grâce à

la ruse, l’espionnage et une grande mobilité :

 il s’agit donc de

s’adapter à la stratégie de l’adversaire pour

s’assurer la victoire à moindre coût. »

 Les idées de L’Art de la guerre ont été reprises et adaptées par différents auteurs pour la stratégie et notamment la stratégie d’entreprise.

 « Quand vous êtes capable, feignez l’incapacité.

Quand vous agissez, feignez l’inactivité.

Quand vous êtes proche, feignez l’éloignement.

Quand vous êtes loin, feignez la proximité. »

  

  •  Envers un ennemi, il faut savoir se rendre
  • indiscernable dans ses hauts projets,
  • invisible dans ses actions, et capable de
  • leurrer.

« Remporter cent victoires après cent batailles

n’est pas le plus habile.

Le plus habile consiste à vaincre sans combat. »

  • Un bon stratège est un conquérant qui ne détruit pas, il laisse l’adversaire intact en le transformant légèrement.

« Celui qui pousse l’ennemi à se déplacer,

 en lui faisant miroiter une opportunité

 s’assure la supériorité.

  : Il faut restreindre la liberté d’action de l’ennemi

pour l’amener là où vous voulez qu’il aille. »

« Ainsi, le bon stratège contraint l’ennemi et ne se laisse pas contraindre par lui. 

Le bon stratège est si subtil qu’il n’a plus de forme visible.

Le bon stratège est si discret qu’il en est inaudible. 

Ainsi il se rend maître du destin de l’ennemi. »

  •   Il faut être insaisissable et retenir le plus d’informations, ou en donner des inexploitables.

« Ainsi, le bon stratège manipule l’ennemi tout en cachant ses propres intentions. »

« L’art de la guerre,

c’est de

 soumettre l’ennemi sans combat. »

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« La rencontre s’opère de face,

mais la victoire s’obtient de biais »

  • Le biais permet la déroute, l’ubiquité, la surprise, l’inattendu ;
  • Conduire l’adversaire à prendre position, alors que je m’échappe, c’est-à-dire avoir prise sur l’autre, sans donner de prise à l’autre.

« Faire du bruit à l’Est pour attaquer l’Ouest »

  • Ce qui n’est pas dit, en Orient est signifiant, le non-dit l’emporte sur le dit.
  • La culture européenne est inquiétée par l’Autre, ce qui l’incite à aller vers l’extérieur et penser l’Autre en arrière plan ; la figure de Dieu est une Autre Absolu.
  • Conscience que la diversité du monde nous remet en question.
  • Le verbe « douter » en chinois n’est jamais connoté de façon positive, or, en Europe, le doute est le seuil de la philosophie.
  • S’interroger sur la notion d’Universalité.
  • La Culture occidentale n’est pas universelle, mais singulière, inventive, féconde par les choix qu’elle fait, basée sur la pensée grecque.
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LAO TSE, V ème siècle avant JC, écrit le Livre de la Voie et de la Vertu, base du Taoïsme.

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 Contemporain de Confucius, V ème siècle avant JC,

Considéré comme le premier « éducateur » de la Chine, son enseignement a donné naissance au confucianisme, une doctrine politique et sociale qui a été érigée en « religion d’État » dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu’au début du XXe siècle.

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