leçons de VIE

leçons de VIE

Elisabet kubler ross, david kessler

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Nationalité : Suisse
Né(e) à : Zurich , le 08/07/1926
Mort(e) à : Scottsdale , le 24/08/2004

Biographie :

Elisabeth Kübler-Ross était une psychiatre et une psychologue américaine, pionnière de l'approche des soins palliatifs pour les personnes en fin de vie et de l'accompagnement aux mourants.

 

 À partir de son observation de quelques cas cliniques de personnes en fin de vie, elle a développé une théorie du deuil qui explique le processus en cinq étapes successives : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation.

Déni (Denial). Exemple : « Ce n'est pas possible, ils ont dû se tromper. »

Colère (Anger). Exemple : « Pourquoi moi et pas un autre ? Ce n'est pas juste ! »

Marchandage (Bargaining). Exemple : « Laissez-moi vivre pour voir mes enfants diplômés. », « Je ferai ce que vous voudrez, faites-moi vivre quelques années de plus. »

Dépression (Depression). Exemple : « Je suis si triste, pourquoi se préoccuper de quoi que ce soit ? », « Je vais mourir… Et alors ? »

Acceptation (Acceptance). Exemple : « Maintenant, je suis prêt, j'attends mon dernier souffle avec sérénité. »

Kübler-Ross a également fait valoir que ces étapes ne sont pas nécessairement dans l'ordre indiqué ci-dessus,

toutes les étapes ne sont pas non plus vécues par tous les patients,

mais chaque victime en vivra toujours au moins deux.

Elle déclara être passée elle-même par les deux premières phases lors des huit dernières années de sa vie.

 

(EKR) Le jour de la fête des mères, en 1995, j’ai été victime d’une attaque cérébrale qui m’a laissée paralysée

j’ai été de nombreuses fois déçue, que la mort ne vienne pas, car je me sentais prête à l’accueillir. Mais, si je ne suis pas morte, c’est que j’avais encore des leçons à tirer de la vie, les dernières.

Celle qui concernent les vérités essentielles, les secrets de la vie elle-même.

En découvrant le meilleur de nous-mêmes et d’autrui, nous pouvons apprendre de la vie et de ses difficultés. Nous sommes ici bas pour nous guérir les uns des autres, et de nous-mêmes, pour guérir notre esprit, notre âme.

Quelles leçons ?

Celles qui concernent la peur, la culpabilité, la colère, le pardon, l’abandon, le temps, ma patience, l’amour, la vie relationnelle, le jeu, le deuil, le pouvoir, l’authenticité, et le bonheur.

Découvrir ces vérités essentielles, c’est atteindre la maturité, être en paix avec soi-même.

Qui suis-je ?

Je ne suis pas le rôle qu’on m’a donné, je suis mon moi véritable. J’admets mon potentiel de négativité, présent chez tout le monde, cela me permet de l’assumer et de m’en libérer. Ne plus vivre en fonction de ce que je dois faire, mais vivre en fonction de ce que je VEUX faire. Se débarrasser de l’inutile, ce n’est pas le bon qui attire, c’est l’authentique.

 

LEÇON DE L’AMOUR :

L’Amour, c’est le contraire de la peur, c’est l’essence de toute relation qui vit en nous et nous relie aux autres. Le véritable amour consiste à donner et non à recevoir. L’amour de soi doit venir de l’intérieur, il est indispensable ! Eprouver de la compassion, pour soi-même, être aussi tolérant envers soi-même qu’envers les autres.

 

LEÇON DE LA RELATION A L’AUTRE :

 

Chaque relation est potentiellement importante, même si elle ne « répare » pas notre vie. C’est une illusion vaine que celle de penser que l’autre répare ma vie, une pensée magique, une croyance…qui nous empêche de nous rendre nous-mêmes plus heureux.

 

 

Ne jamais oublier que

nous sommes uniques et « complets ».

La relation à l’autre est une source d’enseignement, l’aimer tel qu’il est, découvrir ce que nous avons besoin d’apprendre.

Tels les galets polis par la mer, nos aspérités s’adoucissent au contact des autres pour découvrir ce que nous avons besoin d’apprendre.

Toute relation est réciproque, nous sommes le miroir de l’autre.

 « Il me faut être vide pour être plein de toi. »

 

LA LEÇON DE DEUIL :

Notre condition est éphémère, tout comme la moindre de nos possessions : aucune possession ne peut procurer de sentiment de sécurité. Il est vain de lutter contre le sentiment de perte.

La confrontation au sentiment de perte se décline en 5 phases psychologiques :

 

 

Refus

Colère

Marchandage

Dépression

Acceptation

Tout le monde ne passe pas par ces différents stades, les réactions ne suivent pas le même ordre, certains stades peuvent être vécus à plusieurs reprises. Plus on a l’expérience du détachement, mieux on est armés dans la vie.

 

Il n’y a pas d’évolution sans deuil.

Le deuil nous transforme, en homme et en femme authentiques.

Il est un droit de passage à travers les épreuves, vers l’autre côté de la vie.

Les parties authentiques de notre être ne meurent jamais, ce qui importe vraiment est éternel et nous appartient pour toujours. L’amour reçu et donné ne peuvent être perdus.

 

LA LEÇON DU POUVOIR :

 

Notre principal pouvoir ne réside pas dans notre position sociale, mais il est l’expression de notre être authentique, de notre force, de notre intégrité. Chacun de nous recèle en lui-même l’énergie de l’univers.

 

 

Aux USA, une loi fait obligation au propriétaire d’un terrain de signaler par un panneau qu’il s’agit d’une propriété privée. S’il ne le fait pas, au bout de quelques années, la propriété deviendra publique.

Il en est de même pour nous.

De temps en temps, il faut réaffirmer les limites de notre intégrité en disant « non » ou « tu me blesses », si nous ne le faisons pas , nous abandonnons notre pouvoir à ceux qui, délibérément ou non, veulent nous marcher sur les pieds.

Il est de notre responsabilité de retrouver notre pouvoir.

Se libérer du désir de contrôle n’entraîne pas le chaos, au contraire, c’est ainsi que l’on trouve l’ordre naturel des choses.

Notre pouvoir personnel est un don inné, et notre seule véritable force. Nous l’oublions souvent, nous renonçons à notre pouvoir quand nous nous laissons influencer par les opinions des autres. Ce qui importe, c’est ce que vous pensez, c’est votre vie.

Nous devons nous combler nous-mêmes. La gratitude engendre le pouvoir, une personne reconnaissante est forte. Il n’est pas de richesse qui ne soit fondée sur le sentiment de gratitude envers ce que l’on possède.

 

LA LEÇON DE LA CULPABILITE :

 

La culpabilité

s’enracine dans la mauvaise image que l’on a de soi, dans l’idée qu’on a commis une faute.

C’est un mouvement de colère dirigé contre soi, qui se manifeste quand on viole son propre système de croyance.

Son origine prend racine dans son éducation. L’enfant est souvent éduqué pour se conformer aux désirs des adultes, plutôt qu’à se construire à une forte identité personnelle.

L’enfant est enfermé dans la co-dépendance, c'est-à-dire que les désirs et les sentiments des autres a plus d’importance que les siens propres.

Le symptôme de la co dépendance est l’incapacité de dire NON.

Pour se libérer de la culpabilité, il faut mettre en accord ses actes et ses croyances.

Culpabilité et honte s’enracinent dans l’enfance, avant la structuration de l’identité personnelle. Elle se développe avant le sentiment de responsabilité de nos erreurs, avant que nous ayons compris que nous ne sommes pas nos erreurs.

La clé de la guérison est le pardon.

Pardonner signifie reconnaître le passé et se libérer de tout ce dont on se croit coupable.

Pardonner à nous et aux autres, notre sentiment de culpabilité n’a plus de raison d’être, vous êtes libre !

 

LA LEÇON DU TEMPS :

 

Vivre l’instant présent,

c’est comprendre qu’il recèle toutes les occasions du bonheur, et qu’il ne faut pas les gâcher en reportant tous ses espoirs sur le futur.

En renonçant à ces attentes, nous pouvons vivre dans un espace béni : ici et maintenant.

 

LA LEÇON DE LA PEUR :

 

La peur n’arrête pas la mort, elle entrave la vie, comme une ombre qui bloque tout : notre vie amoureuse, nos véritables sentiments, notre bonheur, notre être profond.

Nos craintes sont difficiles à cerner, elles ont des couches successives. En les épluchant, les unes après les autres, on peut atteindre

la peur fondamentale : la mort.

 

 

Apprendre à se libérer de la peur de la mort, pour être en mesure d’affronter plus facilement toutes les autres.

L’amour et la peur :

deux sentiments, émotions, fondamentales au cœur de notre être.

Le positif est issu de l’amour.

Le négatif est issu de la peur.

L’amour engendre la satisfaction, le bonheur, la joie, la paix.

La peur engendre la colère, la haine, l’angoisse, la culpabilité.

On ne peut pas les éprouver en même temps, quand on a peur, on ne peut pas aimer.

Préférer l’amour ne vous débarrassera pas de vos peurs.

Mais moins les nourrir pour alimenter l’esprit et éliminer l’angoisse, tout comme manger pour alimenter notre corps et éliminer la faim.

Vivre dans le présent c’est vivre dans l’amour et non dans l’angoisse.

Vivre dans l’amour est notre objectif.

Pour l’atteindre, il faut apprendre à s’aimer soi-même.

 

LA LEÇON DE LA COLERE :

 

La colère refoulée se transforme en un travail inachevé, si nous refusons de la gérer, elle va grossir et s’exprimer en se trompant de cible.

La colère est une émotion, une forme de communication qui nous délivre un message.

Quand on demande à une personne en colère ce qu’elle ressent :

« Je pense que… » C’est une réponse intellectuelle ! Rentrer en communication avec une émotion, c’est viscéral, poser ses mains sur le ventre pour entrer en communication avec une émotion profonde qui implique le corps, pas le cerveau !

« je ressens…. »  c ’est un début de bonne réponse !

Une peur non traitée se transforme en colère, laquelle, si elle n’est pas exprimée, se transforme en fureur

« Je suis en colère contre toi » plutôt que « Jai peur que tu me quittes »….

 

LA LEÇON DU JEU :

Une vie trop sérieuse

est une vie déséquilibrée.

 

Jouer, c’est vivre pleinement sa vie. L’amusement est rarement au premier rang des priorités, alors que la réussite, oui.

 

Comment FAIRE n’est pas comment ETRE.

Jouer, c’est une joie intérieure qui s’extériorise, se procurer du plaisir. Le rire, le jeu diminuent le stress, augmentent la diffusion d’endorphine, antidépresseur naturel.

 

LA LEÇON DE LA PATIENCE :

 

La patience est comme un muscle qu’on doit exercer souvent, si on ne l’utilise pas quotidiennement, il sera atrophié pour affronter les grandes difficultés de la vie.

Etre patient ce n’est pas être victime, impuissant, passif.

 

Etre patient,

c’est accepter la vie, la loi de l’univers, apprendre, expérimenter, se recentrer…

 

Apprendre la patience, c’est cesser de vouloir changer le cours des choses, tenter de percevoir le sens profond, avoir confiance dans la vie.

L’étymologie de patience = « pati » = souffrir, supporter.

 

LA LEÇON DU LACHER PRISE :

 

L’abandon n’est pas une faiblesse, mais une libération de désir illusoire de contrôler les événements. Nager avec le courant, pas contre lui.

 

 

Une épreuve est une manifestation de ce qui est, et non un phénomène négatif. Accepter de ne pas savoir pourquoi un phénomène advient, la vie est un mystère, elle requière l’humilité.

-Comment lâcher prise ?

En se libérant de ses schémas de comportement, (contrôle) avoir confiance dans l’univers, se détendre !

Lâcher prise est un choix, non un renoncement, accepter la vie telle qu’elle est, apprendre à recevoir, remercier avec patience et abandon.

Accepter la réalité est le plus beau cadeau que l’on puisse se faire.

 

LEÇON DU PARDON :

 

 

 

Pardonner, c’est se libérer d’une douleur incessante, guérir des blessures, nous relier aux autres et à nous-mêmes.

Pardonner, c’est un abandon de soi, un mouvement de l’âme pour se guérir, un sentiment de plénitude, ne plus confondre la personne avec ses erreurs, ni soi-même avec les siennes.

 

Ceux qui ont du mal à pardonner seront les seules victimes de leur attitude.

L’incapacité d’ouvrir son cœur est une prison. Ressasser nos rancunes nous cantonne dans le rôle perpétuel de victime.

Processus de pardon :

  1. reconnaître l’autre comme un être humain : il peut faire des erreurs, comme nous.
  2. Libérer cette colère, exprimer cette énergie bloquée
  3. Accueillir cette tristesse, haine, blessure… qui sous-tendaient cette colère. Les laisser s’exprimer
  4. S’en libérer, le pardon ne concerne pas l’offenseur, le pardon permet de retrouver sa liberté, sa paix, son bonheur.

 

LA LEÇON DU BONHEUR :

 

 

Le bonheur est le but essentiel de votre vie. Nous sommes sur terre pour profiter de toues les merveilles de l’existence, les gens heureux sont souvent les moins égocentriques.

Le vrai bonheur ne dépend pas des circonstances, c’est vous qui le déterminez.

 

Etablir des comparaisons

est sûrement le meilleur moyen pour être malheureux.

Le bonheur se manifeste quand on s’accepte tel qu’on est, aujourd’hui, sans se référer à un passé, ou à un futur redouté.

Nous ne voyons pas toujours la réalité telle qu’elle est.

Nous préférons nous focaliser sur ce qu’elle devrait être….selon nous !

En projetant nos désirs dans la réalité extérieure, nous la refusons, nous ne percevons que des illusions.

 Vivre, c’est faire tout ce que j’aime (marcher, sortir, conduire..).

Mais la vieillesse, la maladie m’en empêchent. Alors j’existe, je ne vis pas.

Mais, dans cette situation pénible, j’ai des petits moments de bonheur. Ces petits moments me permettent seulement de supporter l’existence.

Trouver l’exceptionnel dans l’ordinaire, faire du miel de tout.

Du début à la fin, la vie est une école dont les examens sont les difficultés que nous rencontrons.

Quand nous avons appris et enseigné tout ce que nous devrions, nous retournons chez nous. Parfois, la non maîtrise d’une leçon est la leçon elle-même.

Le diagnostic d’une maladie incurable n’est pas la fin de la vie, mais le début d’une nouvelle vie. Quand on connaît l’imminence de la mort, on constate aussi le réalité de la vie : on est toujours vivant et on n’a que cette vie :

PROFITER PLEINEMENT DE CHAQUE JOUR.

 

 

 

 

 

 

 

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